Rock'n'troll n°1

Avec le titre "rock'n'troll", j'avais pour idée d'une fois par mois, parler d'un groupe, d'un album du milieu rock'n'roll qui fait partie intégrande de moi même mais pour le faire sereinement, je me devais de commencer par ceci.














Avec Lemmy, c'est tout une partie du rock qui est mort en cette fin d'année 2015... C'est un mythe, une véritable légende qui nous a quitté. Une de celle dont ma génération ne se souviendra qu'avec nostalgie.
Avec Lemmy, c'est des milliers de litres de sueurs versés dans la fosse où toutes les générations venaient le temps d'un concert s'extraire à leurs vies bien trop sage, c'est le symbole d'une jeunesse qui a survécu à ce monde aseptisé avec pour seul arme la musique et une sincérité sans faille. 
Avec Lemmy, c'est le temps des derniers barbares qui s'éteint, celui de la révolution électrique et des riffs qui te font l'effet d'une grande tarte dans la gueule. 
Avec Lemmy, c'est des centaines de milliers d'enfants qui se retrouvent orphelins. Des hardos Ricains qui écoutent religieusement ses 33t avec nostalgie, aux punks de Jakarta qui se font lyncher par la police, en passant par les ados du Caire qui osent s'affranchir des doctrines religieuses et politiques et qui fait l'affront au monde de vivre comme ils l'entendent. 
Avec Lemmy, c'est la sauvagerie, la sincérité, l'animal qui est en nous qui perds une partie de lui-même, la meute ne montre plus les dents, elle a perdu son mâle alpha...

Born to lose, live to win.