mardi 16 février 2016

Chronique - DAVID GEMMELL - l'étoile du matin

Résumé :
Je me nomme Owen Odell et je vais mourir.
     Mais avant ça, je voudrais vous raconter l’histoire telle qu’elle s’est réellement passée, et pas comme les gens la racontent aujourd’hui. Car j’étais barde, et c’est moi qui ai écrit la légende de Jarek Mace, celui qu’on appelait l’Étoile du Matin. J’étais à ses côtés lorsqu’il a combattu les rois vampyres et s’est dressé face à l’envahisseur angostin. Mais je n’ai jamais dit toute la vérité. Jarek Mace n’était pas un héros. C’était un voleur et un menteur, un homme qui aurait égorgé sa propre mère pour le prix d’un bon repas.
     Ceci est l’histoire d’un homme.
     Et de sa rédemption...
 
 
 
 
J'ai découvert David Gemmell avec son excellente quadrilogie "Rigante", depuis, dès que je croise un de ces livres ici ou ailleurs, j'achète ! C'est vous dire si l'auteur m'a fait bon impression ! Mais je reviendrais plus tard à Rigante, dans un article approprié ! Avec ce one-shot, David Gemmell nous fait découvrir comme à son habitude des personnages complexes avec leurs forces, mais surtout leurs faiblesses, crédible, sans jamais sombrer dans la caricature et que l'on quitte en se disant "j'en aurais voulu plus". Et c'est bien le problème de ce livre, j'en aurais voulu plus ! Une suite n'aurait pas été de trop quoi que tout à fait improbable vu la fin mais passons. Le résumé remplit parfaitement son rôle et même s'il insiste sur le fait que Jarek Mace est une pourriture, on ne peut que l'aimer. En revanche, on peut regretter un ennemi qu'on aurait voulu plus présent, mais avec Gemmell, ennemi ou pas, on ne s'ennuie jamais ! Certains personnages ont un rôle suffisamment secondaire pour que l'histoire s'en soit passé sans s'en trouver lésé mais leurs maigres contributions rajoute une certaine profondeur à une histoire qui si elle a bien un défaut, c'est d'être trop courte.
On peut également signaler le fait que pour une fois, le récit prends place dans le monde réel, plus précisément dans les Highlands en Angleterre, les néologismes comme magyck ou vampyres font également sourire, vague écho de jeux de rôles poussiéreux au fond des greniers.
Un Gemmell, reste un Gemmell et, même si ce n'est certainement pas ce que l'auteur aura écrit de mieux, chacun ne peut qu'y trouver son compte !

 7.5/10

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