lundi 15 février 2016

Chronique - STEPHEN KING - Cujo

Résumé :
Cujo est un saint-bernard de 100 kilos, le meilleur ami de Brett, un gamin de dix ans. Mordu par une chauve-souris qui lui inocule la rage, il va devenir un monstre assoiffé de sang qui sème la mort autour de lui... Une histoire qui vous conduit aux extrêmes limites de la frayeur avec un diabolique suspense.















Quand j'étais encore un jeune freluquet innocent, je me suis fait sauvagement attaqué par un caniche qui m'avait bouffé la joue, et pas qu'un peu l'enfoiré ! On dit souvent des vieux qu'ils sont aigris et pleins de haines, mais que dire alors de leurs cerbères ?! Ça m'avais traumatisé pendant une bonne partie de mon enfance mais bon, depuis je vais mieux, j'ai même un chien haha ! Tout ça pour dire, que je me faisait un devoir enthousiasmé par avance de lire ce livre du "Maitre". Résultat ? Je crois qu'aujourd'hui j'ai plus peur quand une oie me regarde de travers (si si une oie ça peut vous regarder de travers, ça m'étonne même que King ou Lovecraft ne se soit jamais servis de ces animaux diaboliques pour terroriser les foules). Je ne dirais pas que je me suis ennuyé mais je ne peux pas dire que cette lecture fut palpitante. On ne peut pas enlever à King qu'il sait écrire une histoire, et nous plonger dans le décor, -faut dire qu'avec le nombre de marque cités, on ne peut que s'imaginer la scène dans nos petits cerveaux abrutis de pub TV-, mais après ? Un chien qui attaque les gens, ça aurait pu m'effrayer du temps où je lisais deux Chair de Poule par jour mais plus maintenant. Heureusement, tout roman a une fin, et la fin de celui-ci est vraiment réussis. Après ces heures d'ennuis à tourner les pages, c'à été un véritable régal d'arriver à la chute du récit. Malsain, glauque, sombre, "ayé !" la magie du Maitre avait opéré, mais hélas, une fin ne rassasie pas son homme. Alors peut-être suis-je mauvais public, un gros con qui ne sait pas apprécier le génie de King, peut-être, de toute façon, j'en ai une bonne quinzaine qui m'attendent sur les étagères, nous verrons bien si le problème viens de moi, de Cujo, ou de King. En attendant, ce bon gros Saint Bernard se verra attribué la note de 5/10.

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