jeudi 29 septembre 2016

Chronique - HOWARD PHILLIPS LOVECRAFT - Les autres dieux et autres nouvelles

LE livre pour découvrir Lovecraft ! 
Court, mais bougrement jouissif ! 
Contenant huit nouvelles d'un Lovecraft au meilleur de sa forme, alternant les nouvelles d'horreur (Herbert West) avec celle plus fantastique (les chats d'Ulthar) et celle de son mythe des Grands Anciens (Prisonnier des pharaons), ce Librio est une véritable perle, mais je ne saurais que trop recommander directement son livre "dagon" d'où sont extraites toutes les nouvelles présentes ici.
 
Bref, je ne vais pas m'éterniser, lisez ce livre !
10/10



Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn

Chronique - ROBIN HOBB - Les cités des anciens (huit tomes)



Si j'ai déjà parlé du premier cycle de l'assassin royal, je n'avais encore rien dit sur le cycle "les cités des anciens" de Robin Hobb. Cycle avec lequel j'ai découvert l'auteur et sa plume fantastique.J'ai lu ces huit bouquins il y a quelques années déjà, j'en ai donc oublié plusieurs parties, mais j'en garde un excellent souvenir, tout à fait dépaysant, où pour une fois, la guerre n'est pas même une rumeur et les batailles sanglantes une promesse.
L'histoire en elle-même nous change agréablement des combats bien contre mal où des intrigues à n'en plus finir, ici, Hobb nous offre un voyage intérieur comme extérieur, à la découverte du monde, et de soi, pour, à la fin, s'affirmer et se trouver, physiquement et spirituellement. L'acceptation de son homosexualité, la confiance en soi, la jalousie amoureuse, Hobb maîtrise l'art délicat de transcrire les émotions sur papier depuis longtemps déjà, et ça se sent. Si au final, on peut dire qu'il ne se passe pas énormément de choses au cours de ces huit bouquins (découpage vf, encore et toujours...) les pages se tournent d'elle même et pour ceux qui ont eu le bon sens de lire ces cycles dans l'ordre (assassin royal 1 à 6 / les aventuriers de la mer / assassin royal 7 à 13 / les cités des anciens / assassin royal 14 à dieu sait combien ?!), le plaisir d'en découvrir toujours plus sur le monde crée par Hobb est sincère et plein d'enthousiasme. 
Au final, comme Thymara, Alice, Leftrin, Cédric et tous les autres, on se laisse bercer par les vagues à bord du Mataf, et chaque virage offre de nouvelles merveilles à contempler.
Vraiment, Robin Hobb fait partie des cinq plus grands auteurs de fantasy de tous les temps, n'en déplaisent aux fervents partisans de Goodkind ! 

8.5/10

mardi 27 septembre 2016

Chronique - STEPHEN KING - Le singe + STEPHEN KING - La ballade de la balle élastique

Stephen King m'avait laissé avec Cujo une impression plutôt mitigé, pour ne pas dire relativement moyenne. C'est donc sans grande attente que je me suis lancé dans ces deux courts Librio (pléonasme ?!) et au final, l'auteur à grandement remonté dans mon estime ! Si le singe m'a plu mais sans plus, le chenal quand à elle m'a laissé une excellente impression ! Idem pour "la ballade de la balle élastique" qui à réussi à faire monter la tension sans qu'on s'en rende compte, là où Cujo avait complétement raté. L'homme qui refusait de serrer la main en revanche, fut une légère déception, entre fantastique et horreur mais le résultat n'est pas à la hauteur...
Bref, quatre nouvelle qu'on retrouve dans son livre "brume" de chez Albin Michel divisé en deux volume chez j'ai lu : "brume - paranoïa" et "brume - la faucheuse".

7.5/10

jeudi 15 septembre 2016

Chronique : LEONID ONOCHKO - Sur la planète orange (one-shot)

Résumé du livre : 
     La première impression des trois astronautes russes qui se posent sur Vénus, est celle d'un monde couvert d'une végétation exubérante aux teintes orangées — au lieu du vert terrestre.
     Parmi les plantes géantes, les fleurs parfois carnivores de ces jungles étranges, hantées d'insectes et de reptiles monstrueux, ils ne tardent pas à découvrir les vestiges inattendus d'une antique civilisation.
     Et bientôt, les trois Terriens se trouveront mêlés aux péripéties d'une lutte mortelle que, depuis des âges, les Vénusiens soutiennent contre une race d'envahisseurs rapaces, les Jimurs, venus jadis d'un satellite disparu...
 
 
 

Autant le dire tout de suite, ce bouquin s'adresse à ceux qui aime la vieille SF façon Eric Frank Russell (années 30/40 quoi). Car si la date de rédaction de l'ouvrage demeure un mystère pour moi, il ne fait aucun doute qu'elle se situe entre 1925 et 1940. C'est un livre court, qui se lit en une journée à condition d'accrocher, dans mon cas, il m'aura fallu 4 jours. Comme dans tous les livres de genre de l'époque, les personnages sont ultra caricaturaux, toujours courageux au point d'en devenir stupide et  naïf mais, pourtant, arrive à aller de banquet en banquet pendant qu'un de leur amis à été capturé. Bref, ce livre comporte plusieurs paradoxe mais le but est assurément d'offrir une histoire d'aventure au lecteur, et là non plus, je n'ai pas adhéré, on a beau nous montrer un dinosaure en couverture, ils sont peu présent sinon au début du bouquin et ne sont là que pour le décor. Comme l'ensemble de Vénus d'ailleurs, qui, au finale, n'est qu'un mélange fantasmé entre préhistoire et troisième millénaire. Troisième millénaire où le plastique est omniprésent, tout comme l'énergie nucléaire. Sur Vénus, tout marche à la radioactivité ! Bref, on est en plein dans les années 30 ! 
J'ajouterais également que ce bouquin a été mal traduit, beaucoup de faute absolument inacceptable ("antendant", par exemple)
Au final, seule la fin douce amère de ce livre aura réveillé mon intérêt, mais trop tard, c'était déjà la fin.

4/10