Lorsque les membres du parlement des Aulnes expriment le souhait d’être gouvernés par un roi doté de pouvoirs magiques, le vieux souverain ne voit qu’une seule solution : marier son fils à Lirazel, la mythique fille du roi des Elfes. Le jeune prince, Alveric, part donc pour un périple qu’on lui prédit sans retour, non sans s’être préalablement doté d’une redoutable épée magique. Arrivera-t-il à déjouer les pièges innombrables qui l’attendent ? Saura-t-il se faire aimer de la belle Lirazel ? Et, enfin, pourra-t-il échapper à l’une des trois malédictions de l’implacable roi des Elfes ?
Ce roman, c'est un peu le père fondateur de la fantasy. De Tolkien à Howard et de Moorcock à Gaiman, Lord Dunsany aura été une influence importante et assumée. Véritable précurseur du genre puisqu'il est sortie en 1924, ce livre se lit doucement pour en apprécier pleinement la poésie, les mots, tous choisis avec une justesse incroyable. Un conte, un romans d'aventures, un roman de fantasy ? Un peu des trois, ici le lyrisme prime sur tout le reste. La naïveté se fait aussi légère que des papillons tout au long du récit, et l'on se laisse porter par celle-ci avec délice. Ceux qui ne jurent que par les complots à la Martin ou l'action à la Gemmell seront sans aucun doute déçu, moi, j'ai adoré.
Bien que la fin n'aie pas été à la hauteur de mes espérances, ce livre, de par sa qualité littéraire et sa valeur historique mérite amplement un 9/10
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