Résumé du livre :
« Une flambée d’émotions, un récit de batailles, d’aventures et de perdition, une véritable fantasy opéra. »
Pangée, terre immense au milieu de l’océan unique, continent de terre
sèche et d’embruns où vit le peuple de Ghiom, dont l’histoire, en ce
jour de la dixième chasse à l’Odalim, bascule.
Les Grands de Pangée ont parlé : le monstre marin doit mourir. Pour
la paix. Pour l’ordre. Pour la promesse d’une nouvelle ère faste à
venir, dans ce monde rongé par les mésalliances et les guerres
fratricides.
Pourtant, quand les Nefs s’engagent sur l’Océan, une seule question
demeure : si la traque échoue, si l’Odalim survit, si l’union faillit,
les enfants de Pangée se dévoreront-ils ? Cette dixième chasse ne
serait-elle alors qu’un chant du cygne ?
Récit de guerre, légende, chronique d’un peuple, Les Nefs de Pangée traversent
les genres et emportent avec elles le goût des explorations, des
combats et des drames à grande échelle. Avec sa plume vive et sensuelle,
dans des décors aux dimensions hallucinantes, Christian Chavassieux
nous propose un lyrisme nouveau et un voyage, sur terre et sur mer, à la
dimension d’une fantasy opéra.
"Les Nefs de Pangée" en voilà un titre qui m'a de suite plu ! Il faut dire que je suis un grand passionné de l'histoire de notre planète du cambrien et ses premiers invertébrés jusqu'au civilisations disparus ces derniers millénaires. Mais ce à quoi je m'attendais donc n'était pas là, passons...
Ce roman m'a procuré nombre de sentiments tous plus ambivalents les uns que les autres. D'abord la plume de l'auteur qui est travaillé et agréable, mais se veut (volontairement ?) plus contemplative qu'incisive. En effet, le voyage est des plus agréable, on s'émerveille de l'ingéniosité de l'auteur à nous dépeindre un monde différent et pourtant palpable mais arrive un moment où l'on se demande où l'on va comme ça, à voyager sans fin dans ce continent-monde. Et cette réponse, on commence à la discerner vers les trois quarts du livre pour finalement avoir la réponse dans ses cinquante dernières pages. Et sur ce point, l'auteur m'a beaucoup surpris, tant dans les révélations du chapitre 87 que dans les vingt derniers.
Il est également dommage de si peu s'attacher à nos compagnons de route qu'il s'agisse d'Hammassi, de Logal ou même de Plairil.
En revanche, la tournure que prends la civilisations de Pangée m'a paru horrible et terriblement perturbé en réalisant qu'elle devenait comme la notre, mais je n'en dirais pas plus sur le sujet...
Quoi qu'il en soit, l'auteur nous dépeint un monde riche, immense dans lequel on s'immerge volontiers et où l'on est happé par sa plume élégante et toujours juste même si, de mon point de vue, la fin est comme qui dirait bien trop guimauve...
A noter qu'il est tout à fait regrettable que le glossaire soit à ce point une machine à spoiler... Glossaire dont je me suis donc passé puisqu'il nous apprends plus qu'on ne veux en savoir.
8/10