dimanche 2 octobre 2016

Chronique - DANIEL WALTHER - L'épouvante (one-shot)

Résumé du livre :
     Celeano de Peroyne : planète des bas-fonds de la Galaxie, oubliée dans la sourde lutte spatiale qui oppose la Confédération et l'Empire de Lemura. A sa torpeur boueuse et vide, le lieutenant Baird s'est accoutumé...
     Peu à peu, pourtant, l'inconnu pénètre sa vie routinière : une voix sans visage lui parle, des images érotiques le hantent, des cauchemars le submergent... Des cauchemars ?
     Et puis un jour que Baird, à bord de l'Epouvante, remonte le fleuve Ez, la réalité de Celeano vacille.
     Le bateau recueille une inconnue trop belle — dont le corps ne veut que le plaisir et le mal — , des sauriens, des oiseaux, jusqu'alors paisibles, attaquent la canonnière ; sur la rive, des humanoïdes surgissent...
     Il ne s'agit plus de cauchemars...
 
 

Nom de dieu ! Si j'ai ouvert ce livre avec certaines attentes à son égard du fait du macaron rouge "grand prix de la science-fiction française 1980" qui orne l'horrible couverture signé Csernus, ce fût une véritable déception. Même si la plume de l'auteur n'est pas dénué d'un certain charme, l'ensemble se révèle plus que verbeux et fait de ce qui aurait pu être une nouvelle de 20 pages un livre de 224.
En effet, l'auteur maîtrise l'art des mots, mais à quoi bon si l'on a si peut à dire ? 
S'il y a un bon point que je soulignerais, c'est la difficulté éprouvée à savoir si ce qu'on lit est un cauchemar dû aux drogues et à l'alcool ou une réalité décadente. Mais c'est bien là le seul point fort du roman... Les personnages ne sont pas attachants, l'histoire est pour ainsi dire aussi plate que l'Ez, et la fin m'a donné envie de jeter ces 224 pages à mon chien qui j'en suis sur, arriverait à en tirer plus de saveur que moi.
Mais peut-être n'ai-je pas compris le génie d'une œuvre foncièrement anti-militariste ? Allez savoir... En tout cas, je ne lirais plus jamais de livre sous prétexte qu'il a un joli macaron rouge signalant qu'il a remporté un prix quelconque...

5/10 
Et ce, uniquement pour la plume de l'auteur, personnel est travaillé, mais c'est bien tout...

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