Une famille américaine s'installe dans une
vieille ferme au milieu des bois. Leurs enfants ne tardent pas à
découvrir que ce lieu est hanté par le peuple des légendes et des contes
de fées. C'est bientôt toute la famille qui devient l'otage de la lutte
que sa présence a fait naître entre les forces de la lumière et celles
des ténèbres...
La vieille ferme
isolée dans les bois les avait séduits. La maison était splendide mais
étrange, spacieuse mais pleine de recoins secrets.
Phil
et Gloria pensaient y trouver le calme après la vie agitée des studios
de cinéma californiens. Souvent, derrière les portes des maisons
anciennes, sous les ponts perdus au fond des sous-bois, se cachent des
êtres magiques ou des forces obscures, et la maison du vieux Kessler ne
fait pas exception.
Les enfants du
couple sont les premiers à y être sensibles. D'abord les jumeaux, qui y
voient la présence des fées et du vieux peuple des légendes ; ensuite
leur fille, dont la beauté attire les désirs d'êtres plus inquiétants...
Jusqu'à que tous deviennent les jouets d'une puissance inconnue...
Dès les premières pages du livre, l'hommage à Stephen King est flagrant. Si Feist ne fait pas la pub d'une marque américaine toutes les trois pages, l'ambiance "Kingienne" elle, est bien là : une maison dans leMaine, une famille typique quoi que plus aisée que la moyenne et un ensemble de protagonistes qui semble tous cacher quelque chose.
Si la plume de Feist ne lui vaudra certainement jamais un prix Nobel de littérature comme Bob Dylan aujourd'hui, elle n'en demeure pas moins efficace et l'on tourne page après page, encore, et encore. Et d'un livre dont on aurait cru qu'il faudrait deux bonnes semaines pour en venir à bout, on se retrouve à l'avoir fini une petite semaine après l'avoir commencé.
L'atmosphère est globalement réussi et Feist réussi le pari de faire monter peu à peu la tension sans perdre le lecteur en cours de route.
Les personnages en revanche... Difficile de s'attacher à eux, hormis les jumeaux et Mark qui sont au final, les principaux personnages de cette histoire. Malheureusement, si les passages concernant les jumeaux sont bien menés, ceux concernant Mark demeure trop mystérieux. L'auteur distribue les informations au compte goutte pour nous gaver comme une oie d'explications dans les toutes dernières pages. L'exercice consistant à dosé les informations est donc, à mes yeux, une demi-réussite...
Mais les autres personnages, alors, qu'en est-il ? Gloria perçoit les choses, mais c'est tout, Phil joue le rôle du père rationnel, et Gabbie assure le rôle de la romance de l'histoire avec Jack. Jack qui s'avère être MA déception du livre. En effet, difficile de croire que ce personnage qu'on retrouve quasiment à chaque page n'aura finalement qu'un rôle de figurant...
En revanche, si Feist pêche avec ses protagonistes, le peuple des Faë lui s'avère parfaitement réussi, on sent que l'auteur s'est documentée avec de parler du sujet, et c'est appréciable. Mais encore une fois, toute les explications sont donnés à la fin au point d'en devenir indigeste. D'autant qu'il ne s'agit pas de révélations incroyable...
L'autre déception du livre, c'est l'omniprésence du sexe dans le récit. Si certains passages s'avèrent utile et réussi, d'autres, n'apporte rien, sinon du sexe pour du sexe...
A noter un clin d’œil à Lovecraft, qui après réflexion, à sans doute influencé l'auteur, quoi que dans une dimension bien moindre que King ou peut-être même un R.L. Stines ?!
Bref, "faërie, la colline magique" est un bon livre, qui sans être exceptionnel devrait faire du bien entre deux cycles de Krondor du même auteur
Dès les premières pages du livre, l'hommage à Stephen King est flagrant. Si Feist ne fait pas la pub d'une marque américaine toutes les trois pages, l'ambiance "Kingienne" elle, est bien là : une maison dans le
Si la plume de Feist ne lui vaudra certainement jamais un prix Nobel de littérature comme Bob Dylan aujourd'hui, elle n'en demeure pas moins efficace et l'on tourne page après page, encore, et encore. Et d'un livre dont on aurait cru qu'il faudrait deux bonnes semaines pour en venir à bout, on se retrouve à l'avoir fini une petite semaine après l'avoir commencé.
L'atmosphère est globalement réussi et Feist réussi le pari de faire monter peu à peu la tension sans perdre le lecteur en cours de route.
Les personnages en revanche... Difficile de s'attacher à eux, hormis les jumeaux et Mark qui sont au final, les principaux personnages de cette histoire. Malheureusement, si les passages concernant les jumeaux sont bien menés, ceux concernant Mark demeure trop mystérieux. L'auteur distribue les informations au compte goutte pour nous gaver comme une oie d'explications dans les toutes dernières pages. L'exercice consistant à dosé les informations est donc, à mes yeux, une demi-réussite...
Mais les autres personnages, alors, qu'en est-il ? Gloria perçoit les choses, mais c'est tout, Phil joue le rôle du père rationnel, et Gabbie assure le rôle de la romance de l'histoire avec Jack. Jack qui s'avère être MA déception du livre. En effet, difficile de croire que ce personnage qu'on retrouve quasiment à chaque page n'aura finalement qu'un rôle de figurant...
En revanche, si Feist pêche avec ses protagonistes, le peuple des Faë lui s'avère parfaitement réussi, on sent que l'auteur s'est documentée avec de parler du sujet, et c'est appréciable. Mais encore une fois, toute les explications sont donnés à la fin au point d'en devenir indigeste. D'autant qu'il ne s'agit pas de révélations incroyable...
L'autre déception du livre, c'est l'omniprésence du sexe dans le récit. Si certains passages s'avèrent utile et réussi, d'autres, n'apporte rien, sinon du sexe pour du sexe...
A noter un clin d’œil à Lovecraft, qui après réflexion, à sans doute influencé l'auteur, quoi que dans une dimension bien moindre que King ou peut-être même un R.L. Stines ?!
Bref, "faërie, la colline magique" est un bon livre, qui sans être exceptionnel devrait faire du bien entre deux cycles de Krondor du même auteur
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