jeudi 15 septembre 2016

Chronique : LEONID ONOCHKO - Sur la planète orange (one-shot)

Résumé du livre : 
     La première impression des trois astronautes russes qui se posent sur Vénus, est celle d'un monde couvert d'une végétation exubérante aux teintes orangées — au lieu du vert terrestre.
     Parmi les plantes géantes, les fleurs parfois carnivores de ces jungles étranges, hantées d'insectes et de reptiles monstrueux, ils ne tardent pas à découvrir les vestiges inattendus d'une antique civilisation.
     Et bientôt, les trois Terriens se trouveront mêlés aux péripéties d'une lutte mortelle que, depuis des âges, les Vénusiens soutiennent contre une race d'envahisseurs rapaces, les Jimurs, venus jadis d'un satellite disparu...
 
 
 

Autant le dire tout de suite, ce bouquin s'adresse à ceux qui aime la vieille SF façon Eric Frank Russell (années 30/40 quoi). Car si la date de rédaction de l'ouvrage demeure un mystère pour moi, il ne fait aucun doute qu'elle se situe entre 1925 et 1940. C'est un livre court, qui se lit en une journée à condition d'accrocher, dans mon cas, il m'aura fallu 4 jours. Comme dans tous les livres de genre de l'époque, les personnages sont ultra caricaturaux, toujours courageux au point d'en devenir stupide et  naïf mais, pourtant, arrive à aller de banquet en banquet pendant qu'un de leur amis à été capturé. Bref, ce livre comporte plusieurs paradoxe mais le but est assurément d'offrir une histoire d'aventure au lecteur, et là non plus, je n'ai pas adhéré, on a beau nous montrer un dinosaure en couverture, ils sont peu présent sinon au début du bouquin et ne sont là que pour le décor. Comme l'ensemble de Vénus d'ailleurs, qui, au finale, n'est qu'un mélange fantasmé entre préhistoire et troisième millénaire. Troisième millénaire où le plastique est omniprésent, tout comme l'énergie nucléaire. Sur Vénus, tout marche à la radioactivité ! Bref, on est en plein dans les années 30 ! 
J'ajouterais également que ce bouquin a été mal traduit, beaucoup de faute absolument inacceptable ("antendant", par exemple)
Au final, seule la fin douce amère de ce livre aura réveillé mon intérêt, mais trop tard, c'était déjà la fin.

4/10

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