Résumé :
Né de la discipline magique du rêve de guerre,
N'Kahn Hadessa est le maître d'armes des seigneurs de Haäsgard depuis
plus de dix mille ans. Presque une éternité durant laquelle, de bataille
en bataille, le démùon a forgé l'équilibre du Monde Connu et appris à
côtoyer les hommes. Au point d'engendrer un fils avec une mortelle.
C'est
ce fils, Faë, appelé à devenir le dernier magicien du rêve de guerre,
qu'il lui faut à présent retrouver et ramener à la capitale de
Languerrilh, où les attend l'impitoyable princesse Lyrhène, pour que
survive la civilisation mise en péril par l'invasion des Toxians,
nomades au sang brun. Mais Faë, à peine sorti de l'adolescence, ne
l'entend pas de cette oreille... Reste un monde à traverser pour un père
et un fils que tout sépare, un monde de haines et de violences où le
chaos menace.
M'attendant à une sorte d'heroic/dark-fantasy où le fracas des cranes broyés par des masses résonnent sur de gigantesques champs de bataille, j'ai été plutôt surpris tant la guerre s'avère au finale anecdotique dans cette histoire. La violence est là, l'action, l'aventure aussi mais raconté avec distance et bien souvent occulté par nombres d'ellipses pour ne retenir que l'essentiel : les personnages !
N'Kahn, sorte d'Elric Gemmellisé s'avère être personnage bien plus approfondis que la simple arme de guerre qu'il est, tout en restant ce qu'il ne peut qu'être : une arme de guerre, violente, sans pitié ni remords apparents.
D'autres, comme Drex auront un rôle qui s'avère plus lourd de conséquences que ce que l'on peut penser de prime abord ou encore Lyrhène qui finira d'enfoncer le clou, si je puis dire... Et puis, il y a Faë, l'autre "héros" de cette histoire avec N'kahn, dont la maturité m'a par moment laissé plutôt circonspect au vu de son jeune âge. Ajoutons à cela une histoire d'amour qui va beaucoup trop vite, et je crois avoir résumé les deux petites choses qui m'ont chagriné dans cette histoire.
Peut-être faut-il ajouter une impression de "pas assez" qui plane lorsqu'on referme le livre ? Mais c'est peut-être du à l'habitude des cycles sans fin ? Quoi qu'à la réflexion, non, Day a bel et bien laissé trop de zones d'ombres pour qu'on ne soit pas en droit d’espérer, et pourquoi pas même d'attendre, de lui qu'il revienne un jour à cet univers. Surtout avec une fin comme celle-ci ! Douce/amère, ultime hommage à la plume Shakespearienne de sir Moorcock.
Pour conclure, si le titre de ce livre est des plus explicites, Rêves De Guerre se révèle une histoire plus adulte que nombres d'autres récits de fantasy et s'avère être, au final, une ode à la paix.
Au final, malgré son titre des plus explicite, ce livre est une véritable ode à la paix.
Voilà qui est dit, et comme je penses avoir dis tout c'est que je voulions dire, enfourche ton Eraxx et va donc lire ce livre fils !
8/10
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