mercredi 4 janvier 2017

Chronique - MARTA RANDALL - L'épée De L'hiver (One-shot)

Résumé du livre :
Dans le pays glacé de Cherek, Lord Gambim de Jentesi va mourir, et le chaos règne. Durant les quatre décennies de sa toute-puissance, Gambin a tenu sa province dans une main de fer. Tandis que ses quatre héritiers possibles s'affrontent, le peuple de Cherek observe avec angoisse les péripéties de la passation de pouvoir. Car si la puissance de Gambin passe tout entière à ses héritiers. Cherek risque de voir compromises les promesses d'un avenir meilleur et de retomber irrévocablement dans les ténèbres du passé. Dans celte atmosphère empoisonnée, un tissu d'intrigues se tisse autour de Lyeth, femme-lige du Seigneur de Jentesi, qui déteste l'homme cruel qu'elle a servi. Contre sa volonté, elle va se trouver forcée de défendre son existence en même temps que l'avenir de la province.

De nombreux personnages évoluent dans ce monde hanté, entre les glaces du dehors et les labyrinthes du fantastique château de Jentesi. Avec « l'Epée de l'Hiver », Marta Randall a écrit un chef-d'œuvre du fantastique épique moderne.
 
Bon, alors par où commencer ? Par les premières pages et ses cartes, allez savoir pourquoi, à moitié traduite ? Par les fautes de frappes qui sont là dès la première page ( xxxxx de du xxxxxx ; "sons" au lieu de "son" ; Chériens qui une fois devient Chrétien...) ? Bref, c'est regrettable de trouver autant à redire sur la qualité d'un CLA, collection qui se voulait le plus classe possible... Alors, oui, l'objet est beau, les illustrations de Florence Magnin ont un certain charme, mais le texte dans tout ça ?!! Peut-être qu'il s'agit d'un des seuls CLA souffrant d'autant de défaut, mais j'en doute...
Bref, revenons à nos moutons ! L'épée de l'hiver, c'est une histoire et une plume assez proche de celle d'une Barbara Hambly avec une psychologie des personnages encore plus poussée, de ce côté là, c'est donc du tout bon ! En revanche, si l'histoire, bien que simple, nous change radicalement de ce qu'on lit plus traditionnellement en fantasy, elle s'englue sur plus de 200 pages dans un manque cruel de rythme et c'est regrettable : aucune action, des enjeux qu'on ne comprends pas encore, un monde interressant (le télégraphe, les Trappeurs) mais largement sous-exploité, le tout réhaussé par les 100 / 150 dernières pages où l'histoire prends un certain rythme et où tout finit par se résoudre et s'expliquer dans les dernières pages.
Au final, c'est donc une bonne histoire, mais qui souffre d'un gros problème de rythme... J'y vois presque un pré-Trône De Fer dans ses jeux de pouvoirs, ses intrigues de chateau avec en plus un territoire nommé Dorne ! Alors, sire Martin appréciait-il grandement ce livre ? Mystère, en tout cas, L'épée de l'hiver, bien que sympathique ne tient pas la comparaison....

7/10

A noter la réédition du livre chez Les Moutons Électriques, j'espère qu'ils en ont profité pour réviser la traduction qui sans être mauvaise, laisse un peu à désirer...

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