Résumé du livre :
Druss est une légende.
Ses exploits sont connus de tous. Mais au lieu de la richesse et de la
célébrité, il a choisi de vivre retiré loin des hommes, au sommet d'une
montagne, avec pour seuls compagnons quelques léopards des neiges. Là,
le vieux guerrier attend son ennemi de toujours, la mort.
Dros Delnoch est une forteresse.
C'est le seul endroit par lequel une armée peut traverser les montagnes.
Protégée par six remparts, elle était la place forte de l'Empire
drenaï. C'est maintenant leur dernier bastion, car tous les autres sont
tombés devant l'envahisseur Nadir.
Son seul espoir : le vieux guerrier.
Généralement pour
les cycles je préfère faire la critique de l'ensemble de celui-ci, mais
avec Gemmell et son cycle de Drenaï, chaque roman peut être pris comme
un one-shot même s'il y a une continuité entre chacun d'eux voilà donc
pourquoi chaque roman de l'univers Drenaï aura droit à sa propre
critique, hormis peut-être les trois Waylander que je regrouperais en
une seule critique ? Je verrais bien !
Légende, premier
roman de l'auteur contient déjà tous les ingrédients qui feront sa
renommée, mais également toutes ses faiblesses : des personnages peu
développés, une histoire simple, trop simple même et de la testostérone
en veux-tu en voilà !
L'influence d'Howard est évidente, quoi que
son héros, Druss ainsi que Rek et les autres présentes une personnalité
même si faible, plus tourmentée que celle d'un Conan ou d'un Kull mais
ce n'est pas encore ça. Sans vouloir jouer au psychanalyste, il aurait
été appréciable de voir ces personnages un peu plus fouillés, et donc,
un peu plus attachant, car il est difficile de vraiment s'attacher à
eux.
Comme cette relation entre Rek et Virae qui semble allez bien trop vite tant dans son cheminement que dans son intensité.
Mais
le résumé est claire sur ce point : on nous propose une bataille
épique, rien d'autres. Et ça, on l'a ! La plume de Gemmell est simple et
nerveuse, directe, sans fioritures ni effets de style à outrance, non,
il va droit au but comme Snaga va directement se ficher dans une
omoplate pour aller aussitôt s'enfoncer dans un crane en taillant
quelques bras aux passages.
C'est donc un roman qui commence en douceur, chacun se prépare à la guerre à venir puis vient la guerre, et la fin.
La
fin... Rarement j'aurais été autant déçus par une telle fin ! Là où
l'on était en droit de s'attendre à une conclusion douce-amère, on nous
sert une sorte de happy-end qui sonne faux, presque bâclé. Ça y est, je
l'ai dit.
Un roman qui plaira donc à tous les amateurs de Gemmell, mais qui ne mérite pas à mon sens le statut de "roman culte"
7/10
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